Ni piles, ni port USB, juste de l’eau. C’est le seul élément que réclame Waterstrom, une lampe torche pas comme les autres, pour faire jaillir la lumière. 5 secondes dans le liquide procurent 12 heures d’éclairage. Magique !
Certains n’ont de cesse de rivaliser d’ingéniosité pour nous simplifier la vie. C’est le cas d’une équipe européenne qui n’a eu pour autre idée que d’inventer une lampe de poche se rechargeant à l’eau. Vous avez bien compris, cette lampe torche se recharge en 5 secondes rien qu’en trempant son manche dans un verre d’eau. Waterstrom entend bien devenir ainsi le principal allié de tout campeur ou autre aventurier.
Taillée pour l’aventure
Pas de fantaisie esthétique pour habiller cette lampe de poche ultra-légère (113 gr) livrée de manière originale, dans une canette métallique. Seul un petit bouton on/off de couleur verte vient troubler la sobriété de l’objet tout de noir vêtu. Pas de réglage d’intensité, pas de bague pour régler le faisceau. La chose se veut simple à utiliser. Son corps, constitué de polymère renforcé, laisse apparaître des ouvertures en forme de vagues au niveau du manche, par lesquelles on devine quelques éléments inhabituels. Elle offre en outre une certaine solidité face aux chocs puisque devant résister à une chute de 1 m.
La chose semble fragile en comparaison avec des produits concurrents gainés de métal, et pourtant, ce n’est pas un accessoire visant à séjourner au fond d’un tiroir. Ses concepteurs la veulent taillée pour l’aventure, et les quelques éraflures qu’elle arborera après plusieurs utilisations en plein air ne feront que renforcer son caractère.
Ce qui distingue la Waterstrom de ses cousines est son mécanisme de recharge unique à peine visible par les interstices de la poignée que nous avons mentionnés plus haut. Pour générer de l’énergie, la lampe n’a besoin que de quelques secondes d’immersion dans de l’eau – qu’elle soit douce ou salée.
Une alternative verte au rechargement de batterie
Du coup, plus besoin d’avoir recours des piles lourdes, encombrantes et surtout polluantes ou encore à une prise de courant évidemment introuvable au milieu de la nature. Car c’est bien ça que veut nous offrir cette Waterstrom : la liberté énergétique pour 12 heures d’utilisation.
Pourtant, si notre la lampe Waterstrom se distingue par ses qualités écologiques, la puissance de son faisceau (67 lumens) reste toute relative. S’il est suffisamment concentré pour percer l’obscurité sur une distance de plusieurs mètres, n’imaginez pas des records de distance non plus. 34 mètres sera son maximum à charge complète. Son halo diffus permet tout de même une bonne perception périphérique.
Sorcellerie ? Non, chimie
Alors, au-delà de l’effet spectaculaire que peut produire cette manipulation, le principe de ce tour de magie est somme toute assez connu. Le manche de la lampe contient plusieurs métaux avec différents potentiels électrochimiques qui permettent au contact de l’eau d’entrer en interaction et de dénérer un courant électrique vers l’ampoule. C’est malin et ça fait son petit effet.
Indispensable à tout aventurier
Son concept pour générer de l’énergie semble simple, mais révèle une prouesse technologique qui pourrait bien changer la manière dont nous envisageons l’autonomie énergétique de nos appareils portables. L’avenir nous le dira.
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