Plus fluide que le modèle précédent, la GoPro Hero10 Black muscle les qualités de la Hero9 et propose de nouvelles fonctionnalités. Que ce soit en photo ou en vidéo, cet appareil de poche est quasi-magique et utilisable par tous.
Il y a comme ça des objets dont la marque devient un nom commun. Ainsi, lorsque l’on pense caméra d’action, on pense GoPro. Même si ça n’en est pas une. Un peu comme l’on peut dire iPhone pour dire smartphone. Et cela fait plus de 15 ans que, chaque année, l’américain nous gratifie d’un nouveau modèle toujours plus perfectionné. Cette année ne fait pas exception avec la mise sur le marché de la GoPro Hero10 Black. Le constructeur en vient jusqu’à revendiquer l’entrée avec celle-ci dans une nouvelle ère et met en avant sa rapidité et sa facilité d’usage tant en vidéo qu’en photo. J’ai dégainé et shooté pour vous sans rien connaître du maniement cette caméra.
Le processeur GP2 fait des miracles
Pour le premier point, Gopro fait sans doute allusion à l’emploi d’un nouveau processeur, le GP2. Cela faisait 5 ans que le GP1 était en service. Une éternité dans le monde de la technologie. Les performances s’en trouvent doublées comme la fréquence d’images, dans tous les modes vidéos, même à très haute résolution. La fluidité est au rendez-vous tant sur la prévisualisation que sur la réactivité de l’écran tactile. La GoPro Hero10 Black est beaucoup plus rapide à utiliser. Le lancement est instantané, la résolution de vos images vidéos passent 15,8 millions de pixels. Tous les recadrages sont alors possibles sans détériorer la qualité. En baissant de moitié la résolution (2,7k), vous serez capable de filmer à 240 images par seconde pour un ralenti 8X. Les amateurs apprécieront. Au niveau de la prise de vue, le GP2 offre des niveaux de détail beaucoup plus élevés et augmente considérablement la stabilisation vidéo.
Côté photo, la GoPro Hero10 Black est également performante. Ses clichés, enregistrés en 23 mégapixels, bénéficient des modes HDR pour une dynamique élevée et RAW.
Le GP2 garantie également de meilleures prises de vue en faible éclairage. Le bruit et le grain sont gérés à la perfection pour des détails impressionnants.
Une stabilisation exemplaire
Spécialité de GoPro, la stabilisation d’images issue de son HyperSmooth 4.0 est encore améliorée. Le nivellement de l’horizon passe de 27 à 45 degrés. Comprenez que la caméra corrigera de manière encore plus puissante vos mouvements intempestifs pour avoir un arrière-plan le plus horizontal possible. Si vous filmez une descente à skis, vous aurez l’impression que les montagnes ne bougent pas.
Le nombre de d’accessoires pouvant être rattachés à un GoPro est impressionnant. Vous trouverez toujours celui dont vous avez besoin pour telle ou telle prise de vue. Ventouses, perches à selfie, boîtiers de plongée, pinces, supports de casque et de planche, rien n’a été oublié. Mais il n’y a pas que les fixations, il y a aussi les Mods. Ce sont des modules comme un micro bidirectionnel, des griffes de support pour LEDs ou un objectif ultra-large qui transformeront la GoPro Hero10 Black en caméra de vlogging.
Cette nouvelle ère initiée par le GP2 signifie-t-elle qu’il faille remplacer sa GoPro de la génération précédente ?
Si vous cherchez à changer de caméra pour que cela se voie, passez votre chemin. Même côte à côte, difficile de différencier la Hero 9 de la Hero 10, si ce n’est en visant la couleur du logo. L’un est gris, l’autre est bleu. En revanche si vous souhaitez que ça se voie sur vos photos ou vidéos, grâce à son nouveau processeur, la GoPro Hero10 Black reprend toutes les qualités de la GoPro Hero 9 en les améliorant considérablement tout en en ajoutant d’autres très intéressantes comme un cache-objectif hydrofuge et anti-rayures. Il ne lui manque qu’un zoom optique pour mettre tout le monde d’accord sur le fait que cette caméra d’action est incontournable même si la concurrence commence à se faire sentir.
Une caméra polyvalente
Attention, pensez aussi à économiser sa batterie, même si le Californien à promis une mise à jour logicielle visant à corriger le tir. Dans certains modes exigeants, comme un enregistrement en 5,3K à 60 images par secondes épaulé d’une stabilisation d’image réglée au maximum, vous ne dépasserez pas la demi-heure de vidéo. Le processeur va faire chauffer la batterie et l’épuisera rapidement. Dans des modes plus légers, en revanche, on pourra dépasser l’heure.
Au final, cette caméra, à n’en pas douter, est une réussite. Aussi, parce qu’elle ne s’adresse pas qu’aux seuls amateurs de prise de vue extrême. À l’aise dans toutes les situations, elle est parfaite bien sûr pour les sports mais aussi pour les voyages, les films de famille et même le vlogging. Grâce à son boîtier étanche, sa résistance aux chocs, sa portabilité et sa connectivité facile aux smartphones (à travers l’appli GoPro Quik qui donne aussi accès au montage), elle est un parfait appareil de prise de vue tant pour l’amateur que le professionnel. Et, avec son encombrement minimum, c’est un appareil facile à transporter et à avoir toujours près de soi.