Et si le port d’un sac à dos n’était plus synonyme de troubles musculo-squelettiques. L’exosquelette inséré dans les bretelles du Gravipack semble prouver que c’est possible. De nos écoliers à l’Armée, en passant par les professionnels du transport de charges, tout le monde veut son modèle. Photographes et vidéastes aussi.
130 millions. C’est le nombre de sacs à dos vendus en Europe chaque année. Autant dire que nous en sommes tous équipés d’un, voire de plusieurs exemplaires à la maison. Car ce genre de produit se décline aussi bien pour la randonnée, la vie scolaire ou simplement le quotidien. Sans compter les professionnels comme les militaires ou les pompiers, qui supportent de lourdes charges sur leur dos. Et que dire des livreurs… Le sac à dos Gravipack va changer leur vie.
L’idée est née d’un ferronnier d’art, Mohammed Errafi, qui voulait pour lui-même se soulager le dos. Ingénieux, il a imaginé et conçu un exosquelette en carbone qu’il a inséré dans les bretelles d’un sac à dos. À première vue, rien ne semble différencier le Gravipack d’un modèle classique. Si ce n’est, peut-être, la rigidité des bretelles. Pourtant, une fois le sac chargé et mis sur le dos, l’effet est immédiat. On a du mal à y croire. Comme le centre de gravité du sac à dos se trouve confondu avec le centre de gravité du corps de l’utilisateur, on ne sait plus où se situe la charge, le poids étant idéalement réparti sur l’ensemble du corps.
Plus de sensation de ligaments étirés et d’épaules tirées en arrière. Plus besoin de mettre les pouces sous les sangles pour soulager ses vertèbres. Même avec un poids conséquent, le cou et les épaules sont dégagés de 92 % de la charge. La sensation de poids se dilue, le sac à dos semble en apesanteur. Magique.
L’Armée Française et l’US Army en négociation
Après environ 400 000 euros de levée de fonds, de nombreux brevets déposés et une étude médicale (biomécanique et analyse du mouvement), la production est lancée. Le succès est immédiatement au rendez-vous. Les partenariats se lient. Ainsi, c’est aujourd’hui chez Décathlon, Nature & Découvertes et les magasins « Au vieux campeur », à Paris, que l’on peut se procurer les sacs à dos Gravipack.
L’Armée Française et l’US Army sont en négociation pour d’importantes commandes à venir. Alors, la seule production de 5 000 unités par jour ne suffit plus. Des liens ont été noués entre la start-up, la Chine, le Japon ou encore Abu Dhabi, pour la fabrication. Et si la concurrence est rude, le marché est immense.
Un tout nouveau modèle : le Gravipack Explorer
Mohammed Errafi le sait, chaque utilisateur doit pouvoir trouver le Gravipack qui lui correspond le mieux. S’il a su s’adresser à l’écolier, au randonneur, au motard, à l’homme d’affaires, et même aux militaires, sa société s’intéresse aujourd’hui à tous ceux qui ont la bougeotte. Et plus précisément aux preneurs d’images qu’ils soient reporter, influenceurs, photographes ou vidéaste. À cet effet, le Gravipack Explorer reprend toutes les qualités de ses aînées dans un format carré. Idéal pour le transport de matériel destiné à la prise de vues comme les appareils photo/caméra, les stabilisateurs et les trépieds par exemple, mais aussi l’ordinateur portable et la tablette.
À l’intérieur, tout est prévu pour caler au mieux tous les éléments fragiles à déplacer. Les compartiments de séparation sont amovibles et autorisent un aménagement personnalisé de la surface de rangement. Le Gravipack Explorer peut donc en un tour de main se transformer en valise cabine pour vos déplacement classiques. La contenance de 30 litres autorise bien entendu aussi le rangement de vêtements, chaussures et nourriture. Il peut ainsi se transformer en sac à dos de voyage très facilement. Son format autorise en outre, si vous vous déplacez en avion, la possibilité de le prendre en cabine. Le Gravipack Explorer devient ainsi le parfait compagnon de voyage en n’importe quelle circonstance.
Une campagne de crowdfunding à travers KissKissBankBank
Une campagne de crowdfunding a été lancée sur KissKissBankBank pour financer un atelier de production de sacs à dos en Pays de Loire. Seront ainsi rapatriés les moules de production et la fabrication des exosquelettes à Chalon-sur-Saône, chez Anvi Plasturgie. Mohammed Errafi a à cœur de faciliter l’embauche de personnes en situation de handicap. Cette campagne servira également à cela. Une belle initiative pour la conception d’une invention ayant a reçu plusieurs récompenses dont une médaille au Concours Lépine international, un prix du ministère de la Défense, mais aussi de l’innovation des Armées et bien d’autres.
Alors, si notre homme n’a évidemment pas réinventé le sac à dos, il a en revanche réinventé la manière de le porter et de le fabriquer. Et ça, c’est plutôt malin et généreux.
Connaitre les prix et trouver le vôtre : Gravipack