120 km d’autonomie, des pneus de 4 » de large et un tarif abordable, font du fatbike Aspen de chez Leon Cycle, une excellente alternative aux vélos à assistance électrique plus classiques. Même juste pour aller faire ses courses.
Le vélo, c’est tendance, le vélo à assistance électrique (VAE) encore plus. Et sa déclinaison à gros pneus, le fatbike, commence à quitter les sentiers escarpés ou les terrains difficiles au profit de la ville. C’est le cas du modèle Aspen, premier fatbike de la marque allemande Leon Cycle, un vélo électrique de la gamme NCM, très séduisant et pas si cher.
Mais qu’est-ce qui peut bien séduire un citadin sur ce type de vélo? Son look singulier qui est à la bicyclette ce que le Hummer est à l’automobile. L’impact carbone en moins. De plus, piloter un fatbike est aussi simple que de rouler un vélo classique. Et il donne la possibilité aux non-sportifs de pouvoir facilement se rendre sur des terrains difficiles comme le sable ou la neige par exemple. On dit que c’est un vélo tout-terrain. Et certains citadins l’ont compris, les rues de leurs villes sont également un terrain qu’il n’est pas si facile à maîtriser. Alors pourquoi pas des grosses roues sur l’asphalte ? Le fatbike serait-il le SUV sur deux roues des villes ?
Des pneus surdimensionnés synonymes de confort
Le fatbike Aspen dispose de pneus surdimensionnés. Imaginez : 26 pouces de hauteur pour 4 pouces de largueur. Une largueur 4 fois supérieure à celle d’un vélo ordinaire. Il bénéficie ainsi d’une surface de contact avec le sol inégalée. Ainsi, notre monture tient la route en toutes circonstances. Rien ne lui fait peur. Ni les pavés, ni les trottoirs et encore moins la circulation. Cela en fait un excellent candidat à la ballade urbaine.
Afin de répondre à la réglementation et aux dernières normes européennes, la puissance du fatbike Aspen est limitée à 250 watts. Cela signifie que le moteur électrique coupera son assistance une fois atteinte la vitesse de 25 km/h. Si cela vous donne un sentiment de frustration, sachez que cela vous affranchira d’un enregistrement administratif (carte grise), de la souscription à une assurance, de l’immatriculation du vélo, et du port d’ un casque homologué cyclomoteur accompagné de gants renforcés. Le fatbike n’est pas un speedbike et c’est très bien comme ça. Et 250 watts sont largement suffisants pour les trajets urbains ou pour faire un petit tour dans le bois derrière chez soi. Et si vous voulez aller plus vite, il suffit d’appuyer plus sur les pédales.
Un look bien sympathique
Le fatbike Aspen ne passe pas inaperçu. S’il a l’air pataud flanqué sur sa béquille, il suffit de l’enjamber pour changer d’avis. D’ailleurs, la forme du cadre avec un tube supérieur incliné, facilite la manœuvre. Chacun pourra enfourcher la chose pour peu qu’il mesure plus d’un mètre soixante. Les poignets ergonomiques sont reposantes à l’usage et les premiers tours de roues rassurants. Il est certes assez lourd, mais une fois lancé son moteur fait oublier cet inconvénient.
Une fois à son guidon, on sent immédiatement que le fatbike Aspen n’est pas un vélo ordinaire. Il se manie pourtant facilement et ne laisse pas indifférents ceux que vous croisez. On est capable d’enfiler les kilomètres sans fatigue si ce n’est celle du bruit de roulement des pneus extra-larges sur sur l’asphalte. C’est le prix du confort et de la sécurité sur sol mouillé.
Le moteur est puissant et fiable
Le fatbike Aspen est épaulé d’un moteur Das-Kit de 250 watts, réputé pour sa puissance et son couple (55 Nm), placé dans la roue arrière. L’avantage de ce système est d’être pratiquement invisible et de donner une impression de propulsion au démarrage. C’est assez agréable. Le fat est équipé d’un système Shimano Acera à 8 vitesses à l’arrière avec une cassette de 11 à 32 dents. À l’avant, un triple plateau de 28, 38 et 48 dents pour emmener le braquet. Cela donne une grande configuration de 24 vitesses au total. Plus qu’il n’en faut pour se sortir de toutes les situations.
L’arrêt du vélo est confié à un rotor de frein à disque mécanique de 180 mm à l’avant et un rotor de frein à disque de 160 mm à l’arrière. Ça n’offre pas la puissance de freins hydrauliques mais ils ont l’avantage d’être faciles à régler et à entretenir.
Une autonomie pouvant atteindre les 120 km
Le fatbike Aspen est alimenté par une batterie lithium-ion de 48 volts, 13 ampères et 624 watts, montée sur le tube diagonal. Elle se verrouille et se déverrouille facilement pour pouvoir la recharger à domicile et possède un petit levier sur la gauche qui aide à la faire sortir du cadre et peut être utilisé comme poignée. Notez que la batterie peut aussi être chargée tout en restant montée sur le cadre. Le chargement complet à vide peut prendre plus de 6 heures. Mais, comme n’importe quelle batterie, il est préférable de ne pas descendre en dessous de 20 % pour ne pas « stresser » ses cellules. Oui, même les batteries ont besoin d’attention.
Le constructeur annonce une autonomie de 120 km. Bien sûr, cette dernière dépend de votre poids, de la nature du terrain, du vent, et même de la pression des pneus utilisée voir de la météo. Côté pratique, la batterie dispose d’un petit bouton en caoutchouc sur le dessus qui illumine un affichage du niveau de charge à 4 LED. C’est bien vu pour contrôler son chargement quand on a remisé cette dernière loin du vélo. Raffinement ultime, il y a même un port USB pour recharger son téléphone en route. Sympa.
Un équipement minimum qui ne demande qu’à être complété
Niveau équipements, la machine ne dispose que d’un panneau de commande fabriqué par Das-Kit (la même société qui fabrique le moteur) appelé L7. Il s’agit d’un écran LCD tout-en-un avec trois boutons caoutchoutés. On y active le vélo, on y choisit le mode d’assistance gradué de 1 à 6 et on contrôle les km.
En revanche, point de garde-boue, pas plus que de porte-bagage ou feux de signalisation. Il faudra compléter son Aspen pour circuler la nuit ou aller faire ses courses. Donc, en ville, il faudra se familiariser avec son gabarit. Le guidon assez large demande de l’anticipation. Il peut accrocher un rétroviseur plus facilement. Visez juste. En revanche, quel plaisir au niveau maniabilité.
Enfin, attention, ses dimensions et son poids de 30 kg vous dissuaderont sans doute de le stationner sur votre balcon au 32e étage de votre immeuble. Le fatbike Aspen n’en reste pas moins un compagnon de jeu sympathique et abordable pour se déplacer en ville et sortir des sentiers battus à l’occasion.
Petit bonus GPS
Passer de l’automobile à la bicyclette a quelque chose de rafraîchissant. Le vélo a cette vertu de nous faire découvrir ou redécouvrir votre ville. Encore faut-il pouvoir s’y diriger en évitant la circulation des grands axes. L’application Geovelo a cette vocation. Gratuite et à télécharger sur un smartphone, elle sera à même de guider les cyclistes sur des routes aménagées pour eux ou sur des voies à faible circulation. Plus encore, son utilisateur pourra calculer son itinéraire en fonction de son profil, type de vélo et besoins comme trouver un parking avec arceau par exemple.
Le petit truc malin est qu’un algorithme va pouvoir prendre en compte des critères comme la sécurité, le temps, ou le confort, mais également le niveau du cycliste afin de proposer un itinéraire sur mesure. Ainsi, un rouleur
confirmé pourra, en fonction de ses envies, emprunter un trajet différent par rapport à un cycliste débutant.
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